L'accentuation du "e" en français !
Cette contribution a pour but d'expliquer l'utilisation de l'accent sur le « e » en français et de vous convaincre que ce n'est pas aussi compliqué que cela !
Premier point qui est sans nul doute connu de la plupart d'entre vous : jamais d'accent sur le « e » avant un « x », et ce quelle que soit la prononciation. Exemples : le texte, l'expérience, l'extérieur, un Mexicain.
Les deux points suivants sont liés et exigent que vous sachiez comment séparer les mots en syllabes (ce qui est rarement un problème pour mes élèves). Exemples : ex/té/rieur, pro/mes/se, pré/sent, per/met/tre...Si vous voulez vérifier si vous séparez bien les syllabes, vous pouvez utiliser le site https://www.silabas.net/
Le deuxième point veut qu'on ne puisse pas accentuer un « e » s'il n'est pas la dernière lettre de la syllabe (les deuxième et troisième points s'appliquent à toutes les syllabes sauf à la dernière). Exemples : per/met/tre, pro/mes/se, une let/tre.
Le troisième point est le plus délicat. Il nous dit que l'on peut accentuer un « e » qui n'est pas la dernière lettre de la syllabe et qu'on le fait en fonction de la prononciation. Exemples : le col/lè/ge, la ré/pé/ti/tion, la tê/te, ê/tre, mais le me/nu (məny et non meny qui serait « ménu »).
Cette contribution n'explique pas la différence entre l'accent circonflexe et l'accent grave que vous avez sans doute déjà étudiée !
Remarque : cette logique d'accentuation est en accord avec la réforme orthographique (il cèdera = après la réforme, il cédera = avant la réforme, ou je répèterai/je répéterai).
Rappel : il est toujours préférable d'accentuer les majuscules !
٣٠ تشرين الأول أكتوبر ٢٠١٨